Relie les 9 points en 4 traits
J’imagine que tu connais sûrement déjà ce jeu. Dans ce cas, tu comprendras tout de suite le message principal de cette note. Si tu ne le connais pas encore, je te propose de jouer un peu. Prends une feuille dessine 9 points placés comme sur l’image ci-dessus. Ensuite ta mission si tu l’acceptes, sera de relier ces 9 points en 4 traits. Ensuite tu peux aller te faire ton thé comme d’habitude. Et lire ensuite, les 20 signes que j’ai repéré et qui prouvent que tu réussi dans la vie. En voici la liste complète, suivi de la liste argumentée. (Vous avez deux heures, au moindre regard sur la copie du voisin vous sortez de la salle). Comme d’habitude, parce que je sais que parfois tu es pressée ( quelle idée) je t’ai mis la liste simplifiée. Et si c’est un de ces jours où tu as réussi à t’isoler et où chanceuse que je suis, tu as décidé de m’inclure dans ce temps que tu t’octroies à toi-même, tu trouveras ensuite cette même liste agrémentée de mes commentaires.
Comment je peux affirmer que tu as réussi ta vie, alors que tu n’as pas de Rolex et un compte en banque bien rempli?
Parce que je sais que:
1. Tu ne vis plus dans un drame permanent.
2. Tu n’as plus peur de dire J’ai besoin de ton aide.
3. Tu ne te laisses plus vampiriser ton énergie par des gens qui viennent vider leur fiel & leur insatisfaction dans ton oreille.
4. Tu es capable de laisser tomber les choses qui ne te font pas du bien.
5. Parfois tu te trouves jolie.
6. Tu as compris que les failles et les fêlures font partie de toi et t’aident à grandir.
7. Tu t’es crée un vrai réseau de gens prêts à t’aider et à te soutenir quoi qu’il arrive.
8. Tu as arrêté de te plaindre.
9. Tu te réjouis sincèrement du succès des autres et tu n’as plus ‘impression qu’on t’enlève quelque chose.
10. Tu as un but précis que tu poursuis.
11. Tu as des choses à perdre.
12. Certain de tes buts sont devenus réalités.
13. Tu as de l’empathie.
14. Tu acceptes d’être aimée.
15. Tu refuses de te comporter en victime.
16. Tu te fous de ce que les gens pensent de toi.
17. Tu vois toujours le bon côté des choses.
18. Tu acceptes ce que tu ne peux pas changer.
19. Tu te donnes les moyens de changer ce que tu peux changer ce que tu peux changer.
20. Tu es heureuse.
Tu connais maintenant ma version du succès. Pas l’argent que tu as sur ton compte. Pas le gros salaire qui commence par trois qui tombe tous les mois au prix de ta santé, et de ta vie de famille…Pour moi, le vrai succès c’est ce sentiment de plénitude. Ces pensées éclaires qui font que régulièrement, tu te dis que tu ne voudrais être nul part ailleurs que là ou tu es.
1. Tu ne vis plus dans un drame permanent.
La boule aux ventre. L’excès de texto dont tu le/la submerges quand vous êtes séparés. Cette ritournelle que tu as longtemps répétée dans ta tête Je mérite qu’on me traite mieux que ça. Tout ça, c’est derrière toi. Maintenant tu sais ce qui est bon pour toi.
2. Tu n’as plus peur de dire J’ai besoin de ton aide
Au début ça t’a couté BEAUCOUP de le formuler. et ensuite tu as compris que ce serait la condition de ton succès. Et qu’il n’y avait rien de grave à l’énoncer. Et mainteant tu te sens soutenue et aidé.
3. Tu ne te laisses plus vampiriser ton énergie par des gens qui viennent vider leur fiel dans ton oreille.
Tu l’as fait pendant des années. des heures au téléphone ou dans des cafés à les écouter. Parfois même dans le bus, ou dans la file au ciné. Et puis tu t’es rendue compte qu’ils en ressortaient requinqués et toi complétement vidée. Il y a aussi eu cette période où tu étais au 36ème dessous et où par pudeur tu n’as pas voulu toi leur imposer tes états d’âme et où tu t’es rendu compte, le peu de fois où tu as essayé que de toutes façons ces gens s’en foutaient. Alors tu as arrêté.
4. Tu es capable de laisser tomber les choses qui ne te font pas du bien.
La preuve ci-dessus.
5. Parfois tu te trouves jolie
Tu as encore parfois un problème avec l’image que la vitrine te renvoie de toi. Mais parfois aussi tu trouves que tu as bien fait de prendre l’option heureuse dans la vie. Quand tu souris tu es resplendissante. Alors oui tu ne corresponds pas aux canons esthétiques des magasines, mais mon DIEU quand tu souris qu’est ce que tu es JOLIE. Et la bonne nouvelle c’est que ça durera toute ta vie.
6. Tu as compris que les failles et les fêlures font partie de toi et t’aident à grandir.
Il y a eu cette période ou tu étais soumise à la dictature du bonheur. Et puis il y a celle où ton monde c’est écroulé. Celle où tu t’es dit, que jamais plus tu n’arriverais à aimer. Elle a été longue, et tu ne t’en es pas sortie sans une cicatrice que tu garderas toute ta vie. Mais grâce à ça tu as compris beaucoup de choses sur toi et sur les autres.
7. Tu t’es crée un vrai réseau de gens prêt à t’aider et à te soutenir quoi qu’il arrive
Tu as fait le tri. Tu as grandi. Pour ne pas dire tu as vieilli. Et en même temps tu as appris et retenu ceux qui te font du bien. Ceux vers qui tu peux te tourner quand de temps en temps (c’est de moins en moins souvent maintenant) tu as besoin de quelqu’un qui te rappelle que oui, tu es quelqu’un de BIEN.
8. Tu as arrêté de te plaindre
Ca aussi tu as fini par faire le constat que ça te polluait l’esprit.
9. Tu te réjouis sincèrement du succès des autres.
Et tel un américain, tu n’as plus l ‘impression qu’on t’enlève quelque chose quand on te parle de quelqu’un qui réussi lui aussi sa vie. Tu es juste contente pour lui. Et ça te pacifie.
10. Tu as un but précis que tu poursuis
Ce n’est pas que tout le reste ne t’intéresse plus c’est que tu as trouvé ton chemin. Avoir trouvé le tien te permet de comprendre celui des autres, mais plus de les envier puisque toi tu sais par quelle route tu dois passer. Même si tu n’en as pas encore découvert tous les paysages.
11. Tu as des choses à perdre
Pendant longtemps tu t’es déclaré INDÉPENDANTE. Comme si c’était la seule voie possible. Comme si tu avais à en tirer une fierté. Et puis un jour tu t’es aperçue que petit à petit tu avais relâché la pression et que tu t’étais mise à accumuler dans ta vie des choses ou des gens qui comptaient. Que même tu avais mis dans les mains de certaines personnes la capacité de potentiellement te faire souffrir. Tout en l’ayant fait en étant sûr qu’elles ne s’en serviraient pas contre toi.
12. Certain de tes buts sont devenus réalités
Et même tu en as atteints que tu ne t’étais pas fixé.
13. Tu as de l’empathie
Rapport aux cicatrices que t’as laissé la vie.
14. Tu acceptes d’être aimée
Et ce n’était pas gagné parce que toi ton truc c’est plutôt de donner.
15. Tu refuses de te comporter en victime.
Parce qu’à force de les écouter tu as bien fini par identifier que quand on lance de la merde, et bien c’est de la merde qui retombe. Du coup, tu as décidé d’envoyer des paillettes à la place. LOGIQUE.
16. Tu te fous de ce que les gens pensent de toi. Avant quand tu rentrais dans une pièce tu te demandais ce que les gens allaient penser de toi, maintenant tu te demandes ce que tu penses d’eux.
17. Tu vois toujours le bon côté des choses
Ca y est ça a pris quelques années mais tu te rends compte que ça n’est plus un effort. Ca te vient naturellement. Tu ne fais même plus exprès.
18. Tu acceptes ce que tu ne peux pas changer
Et ça, ça aide beaucoup à avancer et à canaliser son énergie.
19. Tu te donnes les moyens de changer ce que tu peux changer ce que tu peux changer
Tu as arrêté de te plaindre et s’en est le corollaire. Parce que maintenant au lieu d’accuser le monde entier de ce qui ne t’arrive pas, tu sais que s’il y a des choses à changer dans ta vie c’est TOI et toi seule qui le fera.
20. Tu es heureuse. Et tu sais quoi? Ca se voit! Et la bonne nouvelle c’est que ça ne tient plus qu’à toi. Ton bonheur ne dépend plus des circonstances. Il est quelque chose d’intégré, qui n’était pas, mais qui maintenant restera.
Quand j’étais à la fac avec mon amie Déborah, il y a un jeu qu’on adorait. Cela consistait à nous promener dans Nancy (ma ville) la nuit et à regarder les gens dans leurs sublimes appartements. On imaginait leur vie, et on se disait qu’ils devaient forcément être très heureux dans ce sublime duplex avec poutre apparente. Nous qui avions de chambre en cité U sans même des toilettes perso. Et puis j’ai grandi. J’ai rencontré les gens qui habitaient certains de ces appartements. J’ai découvert que malheureusement, vivre dans de tels endroit, n’est pas toujours source de bonheur et de satisfaction. Et que ces gens là, place souvent le curseur de leur bonheur ailleurs. Dans plus grand, plus cher, plus clinquant que ce qu’ils ont.
A partir du jour où j’ai emménagé avec mon amoureux ( qui est aussi EXACTEMENT le jour où on a fabriqué notre fille.Tu viendras me parler de hasard après) je me suis rendue compte que quand je m’amusais à regarder chez les gens, je finissais toujours par penser à chez nous avec cette sensation de bien être que j’imaginais auparavant chez les autres. Alors oui, on a pas encore tout achevé, oui on a encore des tas de projets toi & moi. Mais je pense qu’on peut se poser 5 minutes. S’arrêter. Et se dire d’un air satisfait que OUI presque tout ce qui est dans cette liste, ça on l’a fait. Je veux dire que dix ans après ou dix minutes, ça dépend, on est peut-être capable toi & moi de comprendre que pour être heureuse comme pour résoudre cet exercice il faut sortir du cadre.
On finira par un autre jeu, que j’avais trouvé édifiant la première fois que je l’ai fait. Et qui pourra te permettre un petit bilan.Du coup, pour finir ce moment passé ensemble tu vas me décrire comme ça, sans réfléchir:
- un désert avec du sable, des dunes et un horizon
- un cube, placé dans ce désert à un endroit de votre choix.
- A quel endroit ce cube se trouve-t-il ?
- Comment est-il positionné ?
- Quelle est sa taille ? De quel matériau est-il fait ?
- Quelle est sa couleur ?
- Il n’y a aucune règle à suivre, décris tout simplement le cube que tu vois spontanément dans ton imagination.
- Faites la même chose avec les éléments suivants en les situant les uns par rapport aux autres.
- Décris-moi tout d’abord une échelle.
- Décris-moi ensuite un cheval
- Décris ensuite une tempête
- Et pour finir décris les fleurs qui se trouvent dans ce désert.
Tu peux l’écrire juste pour toi, mais aussi le mettre en commentaire ou me l’envoyer par mail, par Facebook ou par Poney à la crinière arc-en-ciel si tu veux.
Si tu es ancienne et que tu veux connaître les réponses à cet exercice d’écriture, tu reviens la semaine prochaine ou tu attends la lettre de vendredi prochain. Je sais tu as envie de m’étrangler. Pas la peine de me demander avant je ne dirai RIEN avant vendredi prochain. SAUF si tu es vraiment convaincante auquel cas je t’enverrai une explication tirée de ce que tu auras écrit.
Si tu es une lectrice régulière et que tu en as marre que je t’encourage à t’inscrire à ma lettre du vendredi, et bien il faudra t’y faire. (CF le point 18 de ma liste). Mais c’est ton droit le plus total de ne pas le faire et tu sais quoi? Tu n’as même pas à te justifier. Tu es comme moi, tu fais CE QUE TU VEUX et c’est très bien comme ça. Je sollicite cette inscription seulement parce que je souhaite créer une communauté de rêveur/rêveuses avec qui je peux communiquer comme je le veux, sans que les algorithmes de Facebook ne viennent limiter ma visibilité.
Si tu es nouvelle ici, et que tu veux que je continue à t’expliquer pourquoi tu es entrain de réussir ta vie tu peux t’inscrire ci-dessous:
[wysija_form id=”5″]
Haha, c’est un peu ça, oui 😉
J’ai encore un peu de boulot, rapport au 8, mais c’est surtout pour éviter le 3 aux autres que je dois évoluer parce que moi ça ne m’empêche pas le 20.
Bonne journée Graine
Un désert avec du sable, quelques herbes au premier plan, des dunes et un horizon aux 2 tiers du cadrage. En bas, à gauche du cadre, un cube en acier brillant est suspendu par un sommet un peu au dessus du sable. Il brille sous le soleil. A droite une échelle de meunier, en bois, lissée par le temps est posée sur le sable pour atteindre le sommet d’une dune. Un cheval blanc, crinière au vent apparaît derrière le cube et galope vers l’échelle. Puis tout à coup une tempête soulève le sable de droite à gauche et camoufle tout. Après la tempête, ne reste que le sable et des milliers de petites fleurs rouges.
Alors moi je suis “Cigale” aussi, la tête dans les nuages, les ailes qui fonctionnent bien et pourtant je chante faux, mais j’aime ça. Et maintenant je crois que je ne pourrais plus redevenir fourmi, j’aurai trop peur d’être écrasée, je ne saurai plus trop suivre le rang, je ne sais pas. Si j’y suis obligée alors il faudra bien et je crois que le soir je redeviendrai cigale pour le plaisir de mes mains, le plaisir de jouer, le plaisir de voyager dans mes rêves. Le plaisir d’être moi en entier !!!
Le désert que je vois, c’est celui du petit Prince, j’ai toute suite l’image sous les yeux, il est jaune ocre, il est doux et les dunes ont l’air souples et douces aussi. Le ciel est bleu, d’un beau bleu (comme celui de tes yeux j’ai envie de dire ça, c’est joli et ça rime) !
Le cube c’est étrange, il est devant, assez gros et gris noir, pas vraiment beau. La matière est froide, du métal peut-être, il est vu de trois-quart et grand dans mon paysage. Le petit prince dirait qu’il prend trop de place sur sa planète, et moi je trouve qu’il prend trop de place sur mon horizon.
L”échelle, j’ai d’abord du mal à la voir, elle semble être adossée au cube mais elle est petite par rapport à lui. Elle est en bois doré. Est-ce qu’elle monte jusqu’au sommet du cube. Je ne sais pas trop, j’aimerai bien mais j’en ai pas l’impression, il doit y avoir encore beaucoup d’espace pour arriver au sommet.
Le cheval est paisible, il broute (quoi donc ? en plein désert) et pourtant je le vois tranquille, broutant au pied de l’échelle, il est presque noir, sa peau est luisante, il brille, il me regarde en mangeant. Son regard est serein et bienveillant pour moi. Il est assez grand par rapport à l’échelle. En fait les différents éléments de mon paysage ont des tailles pas du tout proportionnelles les uns aux autres. On dirait que je fais un drôle de puzzle !
Une tempête, ça m’ennuie la tempête dans mon décor mais puisque c’est le jeu. Une tempête de sable, elle est diffuse dans mon paysage, elle souffle de l’air chaud. Elle fait voler la crinière du cheval, elle recouvre de sable le haut du cube. Elle tournoie plus fort maintenant, j’arrive mieux à la voir. Est-ce qu’elle va faire tomber mon échelle ?
Les fleurs sont petites, toutes petites, elles sont bleues, elles sont belles, et solides; elles ne craignent pas la tempête car elles sont de petites tailles, elles ne casseront pas. Elles sont bleues comme le ciel, elles ressemblent à des marguerites qui auraient des tiges courtes. Peut-être que mon cheval mange des fleurs bleues, mais il y en a plein donc ça va, je suis rassurée.
Voilà, plein de fleurs bleues comme le bleu de tes yeux.
Est-ce que je me trompe si je dis que tu es quelqu’un de très communicatif, et que tu vas vers les autres? Imaginative et pragmatique, et tes idées sont intéressantes.
MMMMhhhh très intéressant 🙂 On ne se connait pas mais maintenant on se connait un peu mieux. Wait & See…
Bonjour,
Après avoir lu avec délectation les 20 signes qui prouvent que j’ai réussi, je me prête donc à votre petit jeu sur la description du désert:
Un désert avec du sable, des dunes dans le fond et un horizon
– le cube se trouve sur légèrement à droite, posé juste avant une dune.
Il es de la taille d’un colis basique (env. 50 cm) et est de verre.
Sa couleur est donc transparente, légèrement bleutée.
– l’échelle est apposée au cube, et elle doit faire 1,80m (ma taille). Ell est en bois.
– le cheval arrive de plus loin, droit dessus moi, en plein centre.
– la tempête: le ciel devient gris et gronde, des bourrasques de vent emportent le sable et les dunes se transforment. Mais elle n’atteint ni le verre, ni l’échelle, comme si il y a un micro climat.
– il y a des petits buissons avec de jolies fleurs d’un rouge/rose éclatant. Ce ne sont pas des roses, plus des fleurs printanières et légères.
Voilà, je suis bien curieuse de voir où ça nous mènera 😉
Sara